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J’ai admiré un envol de montgolfières

  • Photo du rédacteur: Alice Joly
    Alice Joly
  • il y a 6 jours
  • 2 min de lecture

Le 29 juillet dernier, de passage à Nancy chez une amie, j’ai pu assister à un envol de montgolfières sous les lumières d’une fin de journée d’été. C’était un moment étrangement,

réconfortant.


Nous sommes fin juillet, je vais rendre visite à mon amie Juliette qui vient d’emménager à Nancy. Elle a appris qu’un festival de montgolfières avait lieu près de Metz et me propose d’aller observer ensemble le décollage du soir.


Je dis oui tout de suite ! Nous devons nous retrouver à 18h devant la concession où elle travaille : si on veut arriver à temps à l’aérodrome de Chambley, il faudra partir le plus vite possible après la journée de travail de Juliette : les montgolfières ne nous attendront pas pour prendre leur envol.


C’était sans compter sur ma tête qui attendait déjà les drôles de ballons en l’air… Oups, j’attends Juliette au mauvais endroit. Déçues, nous partons finalement avec beaucoup de retard vers l’aérodrome. Nous en sommes certaines, les montgolfières seront parties une fois que nous arriverons.


Une heure et demie de route plus tard, nous nous garons sur un grand champ de maïs transformé en parking. Aucune montgolfière à l’horizon. C’est sûr, elles sont parties depuis longtemps. On décide quand même de rester profiter du lieu. Au centre de l’aérodrome, une grande allée a été transformée en marché régional. Le stand de bretzels nous fait de l’oeil : rien ne nous empêche de nous régaler.


Puis, surprise : on apprend par une personne de l’accueil que les montgolfières n’ont pas encore décollé. Avec les conditions météo changeantes, le départ a été retardé. Merci journée venteuse ! Ni une ni deux, une bière en main, nous campons une place derrière les familles déjà accolées aux barrières.


La vue est dégagée, ce qui nous permettra de bien voir l’envol. Sur le champ où, habituellement, les avions décollent, des remorques accrochées à leurs camionnettes prennent place. Dedans, on aperçoit les nacelles. Je sens monter l’excitation à l’idée de voir les ballons se gonfler d’air et de feu. Les aéronautes se réunissent pour descendre les gros paniers, puis commencent à réveiller les flammes sous les ballons.


C’est un ballet. Une montgolfière, puis deux, prennent du volume, montent doucement à la

verticale, alors que d’autres sont encore en train d’arriver sur leurs camionnettes au milieu du

champ. Il y en a bien une centaine qui défilent sous nos yeux. Les ballons se déploient, de gros points de couleurs commencent à tacheter le ciel. C’est aussi beau que les tout petits points sur le dos d’une coccinelle.


La nacelle la plus proche de Juliette et moi se détache du sol. C’est gracieux mais aussi légèrement brutal. Les voyageurs se font secouer à l’intérieur : tant que la nacelle n’est pas assez haute, elle peut retomber par à coups. Le ballon qui la porte lui donne un air léger. Le ciel semble se réchauffer. Portée par son joli ballon pas tout à fait rond, la montgolfière s’envole et nous laisse au sol, émerveillées.


Laure Cuiller



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